Dressée sur les rives du Guadalquivir, Séville hérite de son riche passé arabe et de sa situation de port de commerce prospère vers les Amériques. La capitale andalouse distille joie et animation dans chacune des rues et places de sa vieille ville qui abrite un ensemble passionnant de monuments inscrits au patrimoine de l’humanité et des quartiers aux profondes saveurs populaires comme celui de Triana ou La Macarena.
L’Alcazar de Séville constitue l’un des monuments les plus emblématiques de la ville, du pays et de la culture méditerranéenne. Celui-ci témoigne, entre ses murs et ses jardins, de l’évolution historique de la ville pendant le dernier millénaire, en réunissant des styles allant de l’époque arabe jusqu’au XIXe siècle, en passant par le Mudéjar du bas Moyen-âge, la Renaissance ou le Baroque. Il a été déclaré Patrimoine Mondial par l’Unesco en 1987, en reconnaissance de l’héritage de cultures et de civilisations qui subsiste encore dans cet ensemble harmonieux où tout est à sa juste mesure. Grâce au légendaire Al-Mutamid, monarque et poète sévillan du XIe siècle, ou aux personnages illustres de l’Espagne moderne de 1812, le visiteur découvrira un site unique.
Vous allez entrer dans l’un des lieux les plus visités du monde, un espace faisant partie du Patrimoine de l’Humanité, où le Comité de Patronage du Real Alcázar et la Mairie de Séville organisent toute une série d’activités culturelles et éducatives auxquelles vous pourrez participer : cycles de conférences, concerts, le Teatro de Primavera (théâtre de printemps) ou les Noches en los Jardines del Alcázar (Nuits dans les Jardins de l’Alcazar). Bienvenue : vous êtes chez vous, dans l’un des Palais Royaux habités les plus anciens d’Europe.
La cathédrale se dresse à l’emplacement même de la Grande mosquée du XIIe siècle, dont est aujourd’hui conservé le minaret, connu sous le nom de la Giralda en raison de la girouette qui orne son sommet depuis le XVIe siècle. La cour des Ablutions et l’actuelle porte du Pardon font également partie de l’ancienne mosquée. Elle fut convertie en église chrétienne après la conquête de la ville par Ferdinand III de Castille en 1248. Ses étapes de construction traversent les périodes mudéjare, gothique, Renaissance, baroque et néoclassique. L’entrée de la cathédrale se trouve sur la place Virgen de los Reyes.
Elle possède cinq vaisseaux (le principal fait 36 mètres de haut) et un plan rectangulaire de 116 mètres de long sur 76 de large. La hauteur maximale est atteinte au niveau du transept, de 40 mètres. Le grand retable, élaboré en plusieurs phases, a été réalisé par des artistes tels que les frères Jorge Fernández Alemán et Alejo Fernández, Roque Balduque, Pedro Millán, Juan Bautista Vázquez el Viejo et Pedro de Heredia. La salle capitulaire, de facture Renaissance, date de la seconde moitié du XVIe siècle. La grande sacristie est de style plateresque. La dépouille de Christophe Colomb est conservée dans cette église.
La place est bordée de bancs en céramique peinte représentant toutes les provinces espagnoles. Elle fut construite à l’occasion de l’Exposition ibéro-américaine organisée à Séville en 1929. Aníbal González en est l’auteur. Il allia un style inspiré de la Renaissance aux éléments typiques de la ville : briques apparentes, céramique et fer forgé (œuvre de Domingo Prida). De plan semi-circulaire, elle est dominée par 2 tours, accolées de chaque côté de l’édifice central abritant les dépendances. Les deux tours sont reliées par des galeries en arcades en plein cintre percées de plusieurs porches. Une fontaine se dresse sur la place.
L’infante Marie-Louise-Fernande de Bourbon, duchesse de Montpellier, en fit don à la ville de Séville en 1893. En forme de trapèze, il est parcouru d’avenues très vertes (avenues Hernán Cortes et Pizarro). Les fontaines et les statues situées aux croisements des sentiers font du parc un musée de plein air. Mentionnons les places de Gustavo Adolfo Bécquer, des frères Quintero et de l’infante Marie-Louise elle-même. La fontaine aux lions et celle aux grenouilles sont les plus significatives. Parmi les étangs, on distingue celui des lotus et celui des canards.
C’est le grand parc urbain de Séville, aménagé par le paysagiste français Forestier à l’occasion de l’Exposition latino-américaine de 1929.
Ce parc a été l’occasion de redécouvrir un style de jardin typiquement hispanique (baptisé plus tard « néosévillan » ou « néoarabe »), qui aura une grande influence sur tous les parcs espagnols du premier tiers du XXe siècle. Un grand nombre de places, de gloriettes et de monuments rendent hommage à de grands noms de la littérature espagnole, comme Bécquer, Cervantes, les frères Machado, etc. Par ailleurs, une caractéristique essentielle du parc est la présence de nombreuses fontaines et bassins ainsi que l’utilisation de briques et d’azulejos comme éléments décoratifs.
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